L'Oeil du Xeul

"Nous vivons à une époque où le superflu est notre nécessité" O. Wilde

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Lieu : Paris, France

Alex Gaudin est Planneur Stratégique dans une agence de publicité. Après des études de sociologie sur les Sounds System Techno, part travailler en Afrique du Sud pendant un an, avant de revenir s'investir en France dans le domaine culturel, à travers l'organisation de concerts pour des artistes de jazz. Travaille également pendant dix ans au sein du Montreux Jazz Festival.

31 juillet 2007

"Il faut rire avant d'être heureux de peur de mourir sans avoir ri"




















D'après Le Monde, Jean Poiret avait fait de cette phrase de La Bruyère une règle de vie.
On peut dire que Serrault y avait aussi souscrit.



27 juillet 2007

YouJazz










Un peu de temps à perdre. Ou plutôt non, du temps gagné à s'enrichir l'esprit et les oreilles. Surfant sur Youtube je tombe sur ça:

Quand Sonny Rollins saute de scène, tombe et se fait mal au pied, il continue de jouer...

Quand Nina chante Feelings à Montreux, on frissonne...

Quand Thelonious joue, on se tait...

Quand Ella chante, on ferme les yeux...

Quand Elis se déhanche, on la regrette...

Et quand on voit le clip de Rockit (y'a 25 ans déjà...),


On dit Merci YouTube!!!

26 juillet 2007

VIEWLEX







Durant toute l'année 2006, j'ai rédigé une revue de presse mensuelle sur l'actualité internationale: société, communication, nouvelles technologies...
Pour ceux que ça intéresse, les 10 numéros sont visibles ici.
Bonne lecture et merci de vos retours pour ceux qui les liront.

24 juillet 2007

Dance to the people

Pas de grâce présidentielle cet été pour les prisons surpeuplées.
C'est pas grave, y'a qu'à organiser des grandes chorégraphies à la nord-coréenne pour occuper les détenus.
Avec Cécilia en MC Mia Frye, après son raoût libyen.
Quant aux Philippins, ils ont un temps d'avance...

23 juillet 2007

Vacance de blog II






















C'est pas encore les vacances, mais c'est déjà les préparatifs de déménagement et c'est encore le boulot. Tout un tas de bonnes raisons pour laisser au moins le blog se reposer. Je vous retrouve donc à la rentrée. Sauf sujet impérieux à blogger.

Je vous laisse avec ce poème dégotté après avoir lu un article je ne sais plus où (ah si, dans Libé) sur les lectures publiques de poèmes russes et yiddishs par Depardieu au Festival de musique de Montpellier et avec un accompagnement musical du pianiste Evgueni Kissin. Intrigué par cette poèsie (domaine qui s'est arrêté sans doute à tort au Collège), je suis tombé en ligne sur le poème suivant de Morris Rosenfeld et en suis ravi. Me donnant ainsi l'envie d'en découvrir davantage. Bonnes vacances.

Quant au visuel, la simplicité et la richesse de l'idée m'ont bluffé, ainsi que l' économie de moyen. De la pub durable...


A l'usine, dans le vacarme des machines,
Il m'arrive souvent d'oublier que je suis.
Mon être se défait, je me change en machine.
Et sans cesse me perds dans la forêt des bruits.
Sans compter je travaille et sans compter je crée:
Création sans fin. Mais pour qui, mais pour quoi?
Je ne sais rien, je ne veux rien. Une machine
Qu'est-ce qui la conduit à penser quelquefois?

20 juillet 2007

ET SI...

c'était demain !

19 juillet 2007

Black Google Day






















La pub par ci, la pub par là, la pub partout. Mais quelles formes de pub obtiennent l'adhésion du public ?
Le visuel ci-dessus (déniché sur Influxinsights)en juillet 2006 par des internautes américains adultes. Sans surprise, le bouche à oreille reste la source privilégiée d'information. Et toujours sans surprise, plus de 60% des répondants se verraient bien débarrassés des pop-up!Pour ce qui est des pop-up, Perrier propose une solution intéressante avec ce site: le cadre reste estampillé Perrier et seul le contenu change - une sélection de sites faite par Perrier ou proposés par des sites de contenus vidéos sur différents thèmes. On peut ainsi noter les sites proposés et en proposer d'autres. C'est plutôt malin comme approche et on peut pousser la réflexion avec un vrai travail d'éditorialisation des contenus en fonction de l'identité de la marque. Un article d'Adage revient sur les annonces faites aujourd'hui par les géants de l'alimentation sur le marketing et les enfants.Quoi d'autre ? Ah oui, Blackle !Je vous parlais dernièrement du coût énergétique de la page d'accueil blanche de Google. Eh bien le Black Google est arrivé, créé par des petits malins qui nous font ainsi faire des économies d'énergie - mais pas forcément des yeux...

18 juillet 2007

Eloge...critique



Sur les conseils du Paravent Suédois, je suis allé faire ma critique chez "Lizabuzz, le robot qui critique tes blogs préférés". Voici le résultat: "Sans tambours ni trompettes, Lexeul propose ici une contribution ambitieuse à l'histoire du web. En effet, L'Oeil du Xeul est un régal de bonne humeur, de bons mots et d'informations passionnantes". Merci Liza!

Et pour la moustache, ça se passe ici.

L'intelligence du ventre











C’est aujourd’hui que de grands annonceurs américains du secteur de l’alimentation et des boissons devraient annoncer une série de mesures révisant leurs stratégies marketing vis-à-vis des enfants.
L’occasion est en effet toute trouvée car c’est aujpurd'hui que la Federal Trade Commission organise « A Check-Up on Marketing, Self-Regulation, and Childhood Obesity »…
Autant dire que les grandes marques jouent la carte de la contrition en réservant la primeur de leurs nouvelles règles marketing à cette instance.
L’agenda annonce ainsi la venue de dirigeants de Kraft Food et General Mills.
Il y a quinze jours, c’était Kellog’s qui avait drastiquement revu sa politique de ciblage vis-à-vis des jeunes enfants. Le fabricant de céréales devrait donc être bientôt rejoint par nombre de ses pairs.
Autre nouvelle alimentaire, le recrutement par Mc Do US de six « Quality Correspondants Mommy Bloggers » !
Six mères de familles sont invitées à commenter l’actualité du Big Mac en essayant d’en vanter les aspects pratiques, sains et équilibrés. Et aussi à répondre à toutes les questions que pourraient se poser d’autres consommateurs sur les produits Mc Do.
Pourquoi pas, mais la forme adoptée laisse perplexe.
Les six bloggeuses (blagueuses ?) ne s’expriment pas à travers leurs blogs respectifs mais sur un portail estampillé Mc Do. Alors c’est sûr, l’une d’entre elles, Gilda nous assure qu’en tant que journaliste freelance, elle a appris à « dissect, analyze and draw rational conclusions from information I receive »…
Mais on n’est pas forcément rassuré pour autant : Mc Do croit-il réellement que ce type d’initiatives peut être payant ?
Les six correspondantes illustrent aussi parfaitement la diversité ethnique de la population américaine : on trouve une Black, une Latino, une Asiatique, une WASP de l’Arkansas…
Bref, une opération qui sent les RP à plein nez et qui est à mille lieues de ce qu’on pu faire des marques plus malignes comme Stonyfield Farm, avec un réel travail de collaboration avec des vrais blogueurs ayant une autorité et une crédibilité préexistantes sur les thèmes abordés. Crédibiliser ses produits en s’appuyant sur l’expertise des consommateurs, c’est très bien, mais encore faut-il trouver ceux qui ont une crédibilité reconnue par leurs pairs et ensuite accepter les règles de la critique.
Et pour finir, un jeu vidéo sur les politiques nutritionnelles et les relations entre obésité, nutrition et variables socio-économiques !

17 juillet 2007

Diesel bis










Après avoir gagné un Grand Prix Titanium à Cannes avec son squattage de site par les « Heidies », Diesel remet le couvert si l’on peut dire, avec un nouveau site qui joue à nouveau la carte de l’interaction avec les internautes.
Cette fois-ci, tout le site est centré autour des rencontres, amoureuses ou pas.
Le principe : la homepage est une gigantesque page de petites annonces où chacun des modèles en photo porte des fringues Diesel et donne également ses caractéristiques personnelles et affinités sélectives. Si vous tombez amoureux d’un des mannequins, libre à vous de lui déclarer votre flamme.
En parallèle, le site propose aussi ce qu’il faut de web 2.0 avec la possibilité pour les personnes majeures d’accéder à un espace de rencontres. Remplissez votre profil et photo et vous serez à votre tour intégré dans le journal des petites annonces…
Je sais plus qui disait que le rôle des marques était dorénavant de proposer des idées, sites, expériences qui permettent aux personnes ayant les mêmes centres d’intérêts de s’y retrouver. Diesel a compris la leçon. Et bien évidemment, c’est très bien réalisé.
Et en prime la nouvelle pub pour le Guardian réalisée par W+K. Très anglais.

16 juillet 2007

Fort en matière



Alors que les journalistes des Echos se demandent si le chevalier blanc Marc de Lacharrière saura les sauver des griffes de l'homme qui n'a pas su rendre La Tribune bénéficiaire en plus de 10 ans, un autre quotidien économique tout aussi respectable, The Economist, est l'origine d'un projet fort intéressant.
Réfléchissant au rôle que pouvait avoir un tel magazine face aux grands enjeux mondiaux, The Economist a monté une structure réunissant plusieurs jeunes talents du groupe.
Et en est sorti l'idée suivante: créer une plateforme online qui mettrait en relation les compétences du groupe avec des problématiques liées au développement durable. Une sorte de Yahoo! Answers spécialisé sur les thématiques sociétales et environnementales.
Lughenjo, nom de code du projet qui signifie don, est ainsi décrit par ses initiateurs: "We are developing a web service that harnesses the collective intelligence of The Economist Group’s community, enabling them to contribute their skills and knowledge to international and local development organisations. These business minds will help find solutions to the world’s most important development problems".
Bref, une bonne idée, assez proche de l'initiative récente de Nokia.



Shopi création du jour

13 juillet 2007

A méditer





























"En Angleterre, l'achat est la conséquence de la relation à la marque. En France, c'est quand on achéte que la relation commence". Hélène Sagné, fondatrice de l'agence de design Bug.
Et pour les amateurs de la célèbre pub Cog d'Honfa réalisée par l'agence Wieden+Kennedy, une espèce de version Mashup alternative diffusée au dernier Festival de la pub à Cannes.
Et n'oubliez pas, 100% de perdants ont tenté leur chance!

12 juillet 2007

Pour amateurs.



Des petits bijoux de miniatures. Réalisés par Dan Mc Pharlin et repérés sur CoolHunting, voici les mini-équipements audio en carton. Dan décrit son travail par "an intersting experiment to render hi tech objects in a low tech mediaum such as paper or cardboard". Moi j'adore. Musique !


11 juillet 2007

Des entreprises bien gardées.





Petite nouvelle très Ballardienne dans le Monde de jeudi dernier : « Les grands groupes russes seront bientôt autorisés à lever leur propre armée ».
L’article nous explique ainsi que ces gardes seront autorisés à utiliser des « équipements spéciaux » anti-émeutes. Bref, tout ça est follement Millenium People.
La privatisation des forces armées est pourtant engagée depuis belle lurette : les lucratifs contrats signés par les BlackWater et cie en Irak pour assurer la sécurité des étrangers y travaillant, le business de la sécurité privée en Afrique du Sud. On peut voir aussi le phénomène inverse : l’usage à des fins privées des forces militaires nationales, comme c’est le cas au Nigéria pour les riches Chinois qui se font protéger par la police nigériane.
Et pour rester dans la tonalité, ce site, Alive in Baghdad. Chaque semaine est mis en ligne un reportage vidéo réalisé par un civil irakien. Une initiative qui rappelle le défunt site Crisis Pictures.

10 juillet 2007

Consommer vert, oui mais pourquoi ?





Alors que le Nouvel Obs sort son guide du « Consommer intelligent » - et pas intelligemment, « le guide des produits éthiques, bio, durables ». Alors que la Green Attitude est devenue pour les uns une pure posture de communication et pour d’autres un choix qui vient s’ancrer dans une vraie stratégie de développement d’entreprise, un intéressant article du NY Times repris par le Monde, met les pieds dans le plat. Et si tout ça n’était que pipeau, une goutte d’eau au regard des changements radicaux que nous devrions entreprendre pour réellement avoir une chance d’inverser les changements climatiques à l’œuvre. Voici le début de l’article : « Here's one popular vision for saving the planet: Roll out from under the sumptuous hemp-fiber sheets on your bed in the morning and pull on a pair of $245 organic cotton Levi's and an Armani biodegradable knit shirt. Stroll from the bedroom in your eco-McMansion, with its photovoltaic solar panels, into the kitchen remodeled with reclaimed lumber. Enter the three-car garage lighted by energy-sipping fluorescent bulbs and slip behind the wheel of your $104,000 Lexus hybrid. Drive to the airport, where you settle in for an 8,000-mile flight - careful to buy carbon offsets beforehand - and spend a week driving golf balls made from compacted fish food at an eco-resort in the Maldives. That vision of an eco-sensitive life as a series of choices about what to buy appeals to millions of consumers and arguably defines the current environmental movement as equal parts concern for the earth and for making a stylish statement. […] Critics question the notion that we can avert global warming by buying so-called earth-friendly products, from clothing and cars to homes and vacations, when the cumulative effect of our consumption remains enormous and hazardous.”
Et c’est vrai que le consommer vert, éthique, durable, intelligent, durable et ce qu’on veut, est devenu une tendance, une posture de consommation au combien gratifiante pour qui en endosse les verts habits.
Mais consommer pas moins mais différemment, quelle en est l’incidence réelle ? Certes, il ne faut pas sous-estimer l’impact que peut avoir le changement de nos habitudes de consommation : tri sélectif, ne pas laisser les fluides (eau, électricité, gaz) se dilapider inutilement, préférer des produits sans emballages inutiles, réfléchir avant d’imprimer tout et n’importe quoi…
Mais au final, quels sont ceux qui ont les vrais leviers d’actions sur les problèmes environnementaux ? Les politiques et les grands groupes économiques. Qui peut influer sur les problèmes liés au développement urbain mondial et son impact social, économique, environnemental ? Cela ne se joue pas dans le contenu de notre Caddie.
Par contre, les consommateurs peuvent faire pression à la fois sur les politiques et sur les entreprises, pour faire entendre leurs voix et leur volonté de faire évoluer les choses.
A mon sens, les initiatives de Stonyfield Farm et Nokia vont dans cette direction.

Et une pub que je trouve très bonne.

09 juillet 2007

iCrack






















A forte notoriété, forts enjeux. A peine sorti, l’iPhone est devenu la proie convoitée des hackers en tous genres.
Objectif principal : arriver à débloquer la sécurité qui est censé assurer l’exclusivité de la commercialisation à AT&T sur les USA pendant cinq ans. Et permettre ainsi à tout détenteur d’un iPhone de passer par son opérateur préféré.
Premier succès, le crackage du processus d’activation de l’iPhone qui oblige à un passage par iTunes. DVD Jon, le cracker renommé qui a aidé au développement des codes permettant de casser les sécurités des DVD, annonce ainsi sur son blog avoir trouvé une solution d’activation de l’Iphone sans passer par iTunes. Mais apparemment sans réussir à activer l’ensemble des fonctions de l’appareil.
Les experts disent que d’ici 3 à 7 jours, le déblocage devrait être fait pour l’ensemble des fonctions…
Deuxième info liée à la téléphonie, l’annonce faite par LG de la commercialisation d’un mobile YouTube. Celui-ci permettrait d’enregistrer des vidéos, de les monter et de les envoyer directement vers Youtube, sans nécessiter le passage par un ordinateur. Un exemple de l’intégration croissante des grands opérateurs du Net, de la téléphonie mobile et des fournisseurs de contenus. La convergence à l’œuvre.
Troisième info mobile, l’initiative donnée par la police de Boston aux citoyens d’envoyer des textos anonymes pour dénoncer des infractions.
Nommé The Text a Tip Program, l’objectif est de garantir l’anonymat aux informateurs. Non seulement, on peut s’interroger sur la réalité de cet anonymat (avec la traçabilité du mobile), mais aussi sur les risques d’utilisations abusives du dispositif.
Enfin pour les amateurs, Carphone Warehouse a mis en ligne deux rapports sur les mobiles, dont l’un vise à étudier son impact sur le mode de vie des jeunes utilisateurs.

06 juillet 2007

Absolue Nécessité






















L’Absolue Nécessité. Est-ce absolument nécessaire ou est-ce au contraire nécessairement obsolète ?
Comment conjuguer la nécessité, le caractère nécessaire d’une chose ou d’une action nous dit le Petit Robert, avec l’Absolu, qui existerait lui et toujours selon le bon Robert, indépendamment de toute condition ou de tout rapport avec autre chose ?
Comment être nécessaire si ce n’est en rapport avec autre chose ?
Ou alors, est-ce que l’indépendance serait une nécessaire vertu ?
Mais indépendant vis-à-vis de quoi ? De ce qu’on estime nécessaire, ou au contraire subalterne. De quoi est-il le plus difficile de s’extraire, l’essentiel ou l’accessoire.
Car finalement, l’accessoire ne devient-il pas de plus en plus essentiel, voir l’essentiel ?
Et l’Absolu. Absolut serait-il nécessairement devenu une absolue nécessité à toute soirée digne de ce nom ?
Quête d’absolu, recherche de l’indispensable, Graal sans réponses.
Finalement, ces termes s’acoquinent à merveille. Tantôt repoussoir tantôt aimant, signifiant une chose et son contraire.
Et si finalement, l’absolue nécessité, c’était ce besoin impérieux de ne se soumettre à aucune restriction ?
Nos ami(e)s de Just A Kiss viennent tout juste de mettre la dernière main à la nouvelle édition du JaKLab, une vivifiante réflexion sur l’Absolue Nécessité, à lire absolument !


05 juillet 2007

Facebook, Flickr, Myspace & Jeep














La nouvelle campagne de Jeep est intitulée "Have fun out There. Jeep".
Organic, agence de marketing numérique chargée de travailler sur un projet de site pour le constructeur auto, a commencé par aller se balader sur Flickr et autres sites communautaires. Une démarche pas forcément ultra-scientifque mais qui vaut son pesant de groupes-conso. Ils se sont aperçus que le mot Jeep recueillait quasiment 100 000 occurences sur le site. Un chiffre conséquent et nettement plus important que sur d'autres marques de voitures (24728 pour Land Rover par exemple) voire de marques mondiales (42846 pour Nike).
De ce constat, l'équipe en a déduit que la marque Jeep s'inscrivait dans un univers expérientiel très large. Autrement dit, Jeep est bien vivant dans les sites qui reposent sur les contributions des internautes, et les images enregistrées sur Flickr correspondent à des expériences qui leur sont propres.
Du coup, Organic a créé un site, havefunoutthere, qui recense l'ensemble des contributions d'internautes (photos, vidéos) intégrant Jeep comme mot-clé et qui sont hébergées sur des sites comme Facebook, Youtube, Myspace et Flickr. Le site est donc un mashup entre des sites communautaires et un site dédié à l'ensemble des expériences liées à Jeep.
C'est très malin comme démarche. Il ne s'agit plus de venir raconter son histoire liée à Jeep sur le site de la marque, mais tout simplement de rajouter le tag "jeepexperience" sur son propre contenu et de le classer dans le groupe dédié à Jeep sur Flickr, MySpace, etc. Avec un bémol, on trouvera toujours plus de contenus préexistants liées à Jeep que d'individus prêts à rentrer spécifiquement dans le groupe Jeep de Flickr.
Alors que tout le monde parle de créer et faire partager des expériences de marques aux consommateurs, il s'agit ici au contraire de profiter des outils technologiques à disposition pour rassembler l'ensemble des expériences préexistantes au sein d'un univers de marque.

04 juillet 2007

Wal-Mart saved my life ?



21 minutes. C’est le temps moyen que passe un consommateur moyen dans un supermarché Wal-Mart moyen. 21 minutes, c’est donc le temps que s’octroie ce consommateur pour acheter l’ensemble des produits dont il s’est fixé la nécessité. A charge pour Wal-Mart d’optimiser au mieux l’agencement de ses magasins pour réussir à grappiller quelques secondes de-ci de-là et pourquoi pas susciter un achat d’impulsion, celui qui ne figurait pas sur la liste. Le fameux Moment of Truth comme dirait nos amis Procteriens.
4 à 5 minutes, c’est le temps moyen d’attente dans une file de caisse. Avec de très légères variantes : de 4 minutes 27 secondes dans une épicerie à 5 minutes 23 secondes dans une grande surface. Des affaires de secondes que l’on retrouve, pour les curieux qui les ont déjà observés, sur les écrans informatiques de contrôle qui gèrent les flux de caisses dans les super et hypermarchés. Un équilibre sur le fil entre optimisation des ressources humaines (les caissières) et contentement de la clientèle (à partir de quel seuil l’attente est considérée comme trop longue). Un équilibre fortement supporté par les caissières dont la propension à être victimes de TMS en est révélateur. Pour ceux que ça intéresse, Ipsos a même pondu un sondage sur les Français et les files d’attentes…
Autres chiffres glanés, toujours sur la grande distribution. Le Wal-Mart moyen en Grande-Bretagne accueille 534 consommateurs par heure. Ceux-ci sont exposés à 1.6 support marketing (PLV, packs…) par seconde quand ils se déplacent dans le magasin. Et seulement 17.8% de des supports attirent l’œil du consommateur. Bref, la concurrence est rude. D’où l’importance croissant accordée aux packs, comme le relevait l’excellent N° de mai de la revue Etapes, consacré au sujet. Vous me direz, il suffit de faire ses course Online. Et bien, si en France, le secteur de la grande distrib se porte bien (LSA de la semaine), aux USA, la progression ralentit. Un article du NY Times repris par Le Monde de la semaine dernière, titrait « Online shopping begins to lose some of its cachet ». C’est le genre d’infos à désespérer les marketeux !

03 juillet 2007

My or TheirSpace ?





















Intéressant papier de Danah Boyd sur les processus de segmentation sociale à l'oeuvre dans les sites communautaires.
Êtes-vous plutôt MySpace ou Facebook ? Sur le premier, c'est le règne du surnom, de la customisation à outrance et c'est ouvert à qui veut. Sur le second, la mise en page est imposée, factuelle et on se présente plus fréquement sous sa vraie identité. Mais l'accès à ces infos est filtré.Miss Boyd s'interroge donc le profil social des adeptes de ces communautés et se demande si le choix d'un site plutôt que l'autre ne révèle pas des différences sociales importantes. Ainsi de Facebook qui était à l'origine un site dédié à l'université d'Harvard...Si MySpace joue davantage le rôle de blog personnalisable, vaste fourre-tout identitaire, FaceBook joue davantage la carte de la mise en réseau, affinitaire, professionnel ou amical.Et encore, il serait intéressant d'affiner les recherches par secteur. Pour la musique, MySpace semble être une meilleure caisse de résonance et outil de fan-club que FaceBook.Ce qui est sûr, c'est que l'un comme l'autre deviennent de formidables outils au service des marques et de redoutables concurrents en ligne pour toutes les boites spécialisées en études online. Ainsi de cette intéressante fonctionnalité proposée par Facebook (repérée sur ThreeMinds): la possibilité pour quelques dollars de faire des étude express sur tout et n'importe quoi auprès des membres de Facebook. Très Harvard comme démarche...Bref, le terrain communautaire virtuel, un vaste champ d'analyse en perspective pour les sciences sociales.Un article du Telegraph revient aussi sur la question.

02 juillet 2007

Barbie dreams
















Malgré ou à cause de la concurrence, Barbie se défend diablement.
Après la ligne de vêtements inspirés de Barbie et destinée aux adultes. Après la ligne de cosmétiques Mac, toujours inspirée de Barbie. Après l’appel à plus de soixante célébrités du monde de la fashion invitées à proposer des tenues exclusives, voici le dernier avatar en date, la personnalisation de la poupée Barbie. Mattel s’est associé à Schwarz, grand magasin new-yorkais spécialisé dans les jouets, pour proposer un espace de customisation de Barbie, la boutique « Styled by me Barbie Doll». Les petites et grandes filles sont invitées à venir découvrir toute une gamme de vêtements et accessoires, spécialement conçus pour la doll. Afin de repartir avec une poupée sur mesure, presque unique. Le DIY en action.
Prix de départ, 65$.