L'Oeil du Xeul

"Nous vivons à une époque où le superflu est notre nécessité" O. Wilde

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Lieu : Paris, France

Alex Gaudin est Planneur Stratégique dans une agence de publicité. Après des études de sociologie sur les Sounds System Techno, part travailler en Afrique du Sud pendant un an, avant de revenir s'investir en France dans le domaine culturel, à travers l'organisation de concerts pour des artistes de jazz. Travaille également pendant dix ans au sein du Montreux Jazz Festival.

30 mars 2007

N'écris pas sur la table !
















Je ne sais pas vous, mais moi, je suis souvent en train de chercher un bout de papier pour noter un truc.
J’ai essayé le dictaphone, sans succès. J’ai essayé aussi le petit carnet, très pratique en dehors de chez soi mais moins à la maison. Je me suis même dit qu’il fallait que je fabrique prochainement un système de carnet-stylo aimanté au-dessus de mon lit, car c’est bien évidement quand on est dans son lit que les idées surgissent. Bref, j’ai rarement le bon support sous la main. C’était d’ailleurs une des raisons pour créer ce blog.
Alors voici une table fort pratique, puisqu’elle est composée d’un piétement carré et d’un carré de Post-it géants ! Plus besoin de chercher un papier, il suffit d’écrire sur la table puis de coller la feuille où bon vous semble. Peut aussi être très utile si vous avez des enfants en bas âge qui raffolent de vos meuble spour y laisser leurs délicieux gribouillis.
Et on finit en musique !

29 mars 2007

Vite, un mouchoir pour Kleenex !















Qui ne connaît pas l’expression « N’oublie pas tes Kleenex » ?
Une histoire triste ou un bon rhume, les occasions ne manquent pas pour sortir un mouchoir en papier. Des occasions tellement nombreuses qu’on s’embarrasse rarement de savoir si c’est un mouchoir Kleenex ou MDD.
Et être rentré dans le langage commun n’est pas forcément une garantie de pérennité commerciale…
Du coup, Kleenex a récemment lancé une grande campagne plurimédias, intitulée Let It Out.
Partant du constat qu’il n’est jamais très bon d’intérioriser tous ses sentiments, Kleenex nous invite à laisser « sortir nos larmes, nos joies et colères, nos frustrations et nos fous rires »…
Le dispositif repose sur un site, un blog, une pub tv et une tournée de 7 grandes villes américaines : les passants sont invités à prendre place dans un canapé bleu et à s’exprimer sur un des thèmes proposés par Kleenex.
Le site est plutôt bien foutu, avec l’habituelle possibilité de laisser en ligne un témoignage – texte, image ou vidéo.
Bref tout roule jusqu’à l’étape new yorkaise du 24 mars, sur Times Square.
Greenpeace – qui soit dit en passant, pourrait proposer des formations de street marketing et d’événementiel aux marques en mal d’idées – poursuit depuis un moment Kimberly-Clark (propriétaire de Kleenex) pour leur politique de production de mouchoirs.
K-C se voit reprocher de raser des forêts d’arbres anciens, principalement au Canada, pour fabriquer ses mouchoirs jetables.
Du coup, Greenpeace, informé de la présence de Kleenex et de son canapé à NY, saute sur la formidable opportunité médiatique et envoie des militants à Times Square.
Ceux-ci se sont fait passer pour des citoyens désirant témoigner le thème proposé par Kleenex, « Que cachez vous comme secret » et ont fait passer le message qu’ils étaient excédés par le fait que Kleenex ne veuille pas utiliser des fibres recyclées pour ses mouchoirs !
Voici la version JWT NY puis celle de Greenpeace:



28 mars 2007

Un monde d'images



Il y avait le tour-operator spécialisé dans le « Lobby Tour » à Bruxelles : une visite guidée du quartier de l’Union Européenne pour découvrir l’implantation des « grandes entreprises, les agences de relations publiques, les think-tanks et les groupes industriels ».
Il y a dorénavant le tour-operator spécialisé dans la visite des caméras de surveillance extérieure implantées à NY.
Ainsi, en mars 2001, Greenwich Village recensait 371 caméras, dont 336 privées.
Autre exemple, à Times Square, où le nombre de caméras de surveillance à augmenté de 500% entre 2000 et 2005, pour culminer à 604 caméras en mai 2005.
En France, si nous sommes encore assez loin de la situation anglaise (un Londonien moyen est surveillé par environ 300 caméras en une journée) en termes d’implantation de caméras de télésurveillance, le marché de la sécurité des biens et personnes est néanmoins florissant : estimé à 8.6 milliards d’euros en 2002 par Eurostaf, celui-ci continue de croître à belle allure.
Pour rester dans les caméras, un site propose de nombreux petits films tournés avec des caméras Phantom à très haute vitesse. L’intérêt ? Pouvoir filmer ce qu’habituellement on ne peut distinguer.
Nike s’est par exemple servi d’une caméra similaire pour tourner la pub visible ci-dessous.
Et pour rester dans les images, les Wee Planets. Repérées sur Flickr, il s’agit de modifier des photos à l’aide de logiciels référencés sur la page Flickr, et qui permettent de présenter ses photos sous formes de planètes, une espèce d’effet Œil de bœuf. Un rien nombriliste, mais très sympa…

Et enfin, l'arrivée des hologrammes.



27 mars 2007

De la transparence



















Le Canard Enchaîné de la semaine passée revient en deux temps sur la sortie d’un livre, intitulé « Pesticides, révélations sur un scandale français ». Ecrit par un journaliste et un militant, le livre vise à dénoncer les stratégies mises en place par les fabricants de pesticides et leurs représentants.
On savait déjà que la France était l’un des trois premiers utilisateurs de pesticides au monde, mais comme on dit la réalité dépasse souvent la fiction.
Recommander de manger cinq fruits et légumes par jour c’est bien, mais quand le malheureux pommier subit 27 traitements chimiques en moyenne par an, on dit merci qui ? Et des chiffres de même acabit, on en trouve à la pelle.
Bref, le bouquin sort chez Fayard, et c’est le sujet du deuxième article du Canard, celui-ci se voit immédiatement attaqué par un site, dénommé alerte-environnement.org, qui dénonce de façon assez directe la thèse du livre, sur le thème « quand deux militants écologistes s’adonnent à la théorie du complot »…
Tenu par une journaliste, dénommée Gwen Le Gac, qui se présente comme une « journaliste indépendante », le site veut « décrypter l’actualité de l’agriculture telle qu’elle est décrite par les médias traditionnels ». Le Canard révèle que Gwen Le Gac travaille ponctuellement pour Regards International, une filiale du groupe Angie, éditeur multicanal.
Mais la visite du site laisse un goût désagréable. Des commentaires orientés ou ambivalents, des avis péremptoires et des posts presque trop défensifs à l’encontre de l’article du Canard
Bref, il était urgent de se rendre sur le site de l’Afnic pour essayer d’en savoir plus.
Et on apprend ainsi que le titulaire du site, ainsi que le contact administratif sont classés « Diffusion restreinte, données non publiques ». Seul est spécifié l’hébergeur, OVH Net.
Plus intéressant, le nom du site a été déposé le 27 février 2007 à l’Afnic, soit un jour avant la date de parution de l’ouvrage chez Fayard...
En résumé, une volonté de transparence affichée et une heureuse coïncidence quant à la date de dépôt du nom du site ! Pour plus d’infos et retrouver la trace de Gwen Le Gac, le site de la Cnil apporte des éléments.
Je retourne sur le site où Gwen Le Gac explique que « monter un site ne nécessite pas de moyen particulier. Tout le monde connaît dans son entourage une personne qui a construit un site. Alerte environnement ne me permet pas de gagner ma vie. »
C’est sans doute la raison pour laquelle elle a fait appel à un hébergeur payant, au lieu d’aller comme bon nombre de créateurs de blogs, chez un hébergeur gratuit…
Je laisse à chacun le soin d’en tirer les conclusions qu’il souhaite. Quant à moi, je persiste à dire que l'utilisation d'un blog pour communiquer ne peut supporter l'opacité au risque de décrédibiliser les propos tenus.
Allez, pub!

26 mars 2007

Des technologies très collantes



Deux millions de jeunes internautes chinois seraient addicts !
Une dépendance qui se traduit par une susceptibilité accrue, mais aussi par une croissance d’actes illégaux (vols, web bars clandestins,etc) visant à assouvir cette passion en ligne.
Bref, la Chine qui est déjà la première nation d’internautes n’est pas au bout de ses peines avec les nouvelles technologies. Et le phénomène est mondial. Les initiatives fleurissent : cures et hôtels de désintoxication au Blackberry, aux jeux vidéos, au mobile, etc.
Aux USA, en bonne logique, le phénomène est devenu source d’inspiration pour des émissions de télé-réalité.
La dernière en date s’appelle Could You do without ?
Il s’agit de soumettre un accro aux nouvelles technologies, en l’occurrence ici le rédac chef de Forbes. Appréciez le spectacle.



Jusqu'à quel point les technologies nous facilitent-elles la vie ?

PS: le visuel est tiré de l'excellent blog que je viens de découvrir grâce au blog de Fallon Planning

23 mars 2007

Microbe Attack !

Le Parisien d’hier contenait un papier sur la sortie d’un bouquin, intitulé On s’en lave les mains.
Rédigé par un médecin, l’ouvrage revient sur tous les nids à microbes que l’on rencontre au quotidien, dans le métro, en serrant la main d’une personne, dans des toilettes publiques ou privées, au téléphone, dans le métro…Allo Mickaël, file moi ton caisson !
On savait déjà que les éviers n’étaient pas toujours plus propres que les chiottes en termes de présence de germes. Et que le phénomène s’étend aux bureaux où le sandwich du midi devant l’écran transforme le clavier d’ordi en ferme d’élevage microbien…
Des petits germes qui se transforment parfois en maladies, et pour lesquelles les antibiotiques ne sont plus aussi efficaces qu’avant, faute d’en avoir fait une utilisation intensive et inappropriée pendant des années, voire des décennies.
Au final, quelques règles élémentaires permettraient de se prémunir plus efficacement contre ces petits tracas.
Alors forcément le sujet devient une question de santé publique et entraîne son lot de recommandations. Filons au Canada pour y voir deux approches préventives radicalement différentes dans la forme, et qui témoignent du fait que ce n’est pas toujours la pédagogie froide et rationnelle qui est la plus efficace.
Le Ministère Canadien de la Santé offre en ligne une page intitulée « Se laver les mains…un geste important pour la santé ». C’est plein de conseils, sobre et ennuyeux comme peut l’être toute campagne de prévention qui reste dans une optique rationnelle : expliquons les risques aux gens et les moyens de s’en prémunir et Asta la Vista Baby ! Une approche qui est rarement d’une efficacité redoutable, puisque comme chacun sait, tout le monde se lave les mains ! (c’est un peu comme la voiture, tout le monde roule prudemment sauf le voisin…).
Maintenant, voici une deuxième approche, en ligne et qui joue la carte de l’humour.
Six petits films humoristiques pointent du doigt les différentes attitudes qui se cachent derrière le fait de « se laver les mains ». Du coup, on comprend qu’il y a lavage et lavage de main.
Voilà deux types de communication de prévention, fondamentalement différents, et dont à mon sens, la deuxième est nettement plus efficace. On peut aussi aller voir ce site, américain, qui est à mi-chemin entre les deux approches précédentes.
Pub !

21 mars 2007

Parce que mon corps le vaut bien



Après Essensis, le yaourt qui "nourrit votre peau de l'intérieur" de Danone, d'autres marques s'engouffrent sur le marché de la cosméto-nutrition.
Coca Cola vient ainsi de s'allier avec L'Oréal pour proposer prochainement une boisson à base de thé, du doux nom de Lumaé.
Commercialisée dans les circuits de grands magasins à compter de 2008 aux USA, cette boisson relèverait davantage de la marque de beauté que du soft drink.
Surfant sur la tendance de l'alimentation-santé, ce lancement de produit par deux géants de la grande conso illustre l'angoisse croissante de consommateurs qui cherchent désespérément à pallier les impératifs de la vie moderne (mobilité, rapidité, praticité...) par une alimentation qui serait à même d'en compenser les mauvais côtés (nourriture déséquilibrée, stress, pollutions multiples).
Clarins avec son produit E3P qui est censé protéger l'épiderme de la pollution électromagnétique, répond au même type d'attentes.
Au Japon, Coca a sorti en 2005 une boisson nommée Love Body et aux USa, en collaboration avec Nestlé (lui-même actionnaire de L'Oréal) la boisson Enviga, qui est censée faire fondre les calories. On peut aussi citer la marque Borba, qui est sur le même créneau de la beauté par l'alimentation.
Le plus fou dans tout ça étant que c'est effectivement une alimentation saine et équilibrée qui est le plus à même de garantir la santé et la beauté du corps.
Une pub en conclusion...

Cereal Party chez Sarko

La République des sondages



De quelle Identité nationale parle-t-on dans un pays où la discrimination raciale à l’embauche est massive ?
D’après les chiffres de la récente enquête du BIT, sur 100 réponses d’employeurs potentiels, 70 favorisent le candidat qui porte un nom « ayant une origine hexagonale ancienne ».
Avec sa proposition de ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale, Sarkozy fait clairement un appel du pied à l’électorat de l’extrême droite, après avoir tout fait pour que Le Pen puisse obtenir ses parrainages.
Un Ministère dont la création serait approuvé par 55% des Français.
Ah les sondages.
Le dernier repéré en date est celui réalisé par l’Ifop pour le compte du Syntec et qui nous livre cette information essentielle : « 92% des interviewés apprécient d’être interrogés dans le cadre d’un sondage » ! En voilà de l’info mon coco. L’objectif du sondage, tenez vous bien, était de faire "le point sur l’opinion des Français sur la mesure de l’opinion et les sociétés d’études".
Et en effet, il est urgent de faire le point, en ces temps d’élections présidentielles où pas un jour ne voit apparaître son nouveau sondage, affirmant l’inverse du précédent.
Et ce n’est pas le camouflet des dernières présidentielles pour les sondages et leur justesse qui déboucherait sur une remise en question de ces pratiques. Experts en expertise, les sondeurs sont toujours à même d’expliquer doctement pourquoi les enseignements des erreurs d’hier ne feront pas les nouvelles erreurs de demain. En attendant qu’elles se produisent.
Et ce ne sont pas les hommes politiques qui iront à l’encontre de cette sondinite aigüe, eux aussi demandeurs de sondages quotidiens, mais privés et dont les résultats ne deviennent publics qu’à la faveur de chiffres élogieux. Ainsi va le pilotage de l’action publique.
A mon avis, il est urgent de faire un sondage évaluant l'avis des français sur l'opinion des français sur la mesure de l'opinion...
Pour revenir à cette question d’Identité Nationale, nous attendons tous avec impatience que Sarkozy nous en explique les caractéristiques et fondements.
Est-ce que par exemple, le fait de savoir que le nuage radioactif de Tchernobyl s’est arrêté aux frontières françaises, en 86-87 , comme nous l’affirmait alors le bon professeur Pellerin, participe à cette Identité Nationale ?
Sarkozy qui venait alors en 1987 d’être nommé par Charles Pasqua, chargé de mission pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques, nous disait-il alors la vérité sur les risques potentiels de Tchernobyl ?
Comme il prétend aujourd’hui vouloir « dire la vérité » aux jeunes…

20 mars 2007

Walou !



J'avais préparé un super post sur les sondages, la discrimination à l'embauche, Sarkozy et son projet de ministère de l'identité nationale et Tchernobyl, et je l'ai perdu à l'enregistrement!
Saloperie d'informatique!!!

19 mars 2007

Qu'est-ce qu'elle a ma Bank !


Deux initiatives bancaires qui me semblent dignes d'intérêt.
En France, la BNP vient de conclure un partenariat avec le site Peuplade.fr
Un partenariat qui va dans le sens de l'objectif initial du site: utiliser internet pour développer les solidarités locales, à travers la mise en réseau de compétences, propositions de rencontres, demandes et offres de services de proximité.
Des retraités parisiens du groupe BNP vont donc mettre à disposition leur compétences à disposition des habitants de leur quartier qui en auraient besoin.
Une initiative qui permet bien évidemment à la BNP de soigner son image de banque, mais aussi de consolider une implantation locale. Des gardes fous ont été établis: pas de réunion dans des locaux BNP, pas de pub non plus sur le site de Peuplade, etc.
Une démarche qui me semble aller dans le sens d'une relation plus étroite entre marques et consommateurs, à travers un "donnant donnant" cher à Madame Royal...Et qui rappelle l'initiative de la NedBank en RSA.
Autre initiative, en provenance des USA, et sans doute plus engagée encore que celle de la BNP, la RecycleBank à Philadelphia - la banque qui vous paye pour recycler vos ordures!
Le principe est simple: chaque habitant qui s'inscrit à la banque voit son container sélectif muni d'un code-barre qui est enregistré par le camion. Le volume d'ordures que vous recycler est ensuite converti en "dollars recyclables", des bons qui peuvent être utilisés dans les magasins participants à l'opération.
Je trouve personnellement l'idée très maligne: concilier fidélisation d'une clientèle et promotion d'un mode de gestion des ordures qui soit utile, le recyclage. Une idée pour la BNP ?
Et enfin, une pub que je trouve super et qui repose sur une réalité incontestable: il est vraiment rare de voir des 4x4 plein de boue...

15 mars 2007

Pour un Black Google ?



Google est assis sur un monumental trésor d'informations personnelles.
Google, c'est pas loin de 50% du marché de la recherche en ligne en France et un peu moins à l'échelle mondiale. Dit autrement, c'est environ six milliards de requêtes par trimestre... Ou encore 200 millions par jour.
Un flux de données qui représente une formidable source d'information pour ceux qui les détiennent, en l'occurence Google. Infos commercialisées auprès de sociétés ou transmises à des Etats.
Pour chaque requête effectuée sur le moteur de recherche, Google conserve ce qu'ils dénomment dans leur jargon, des logs.
Le log est l'un des deux mots à l'origine du mot blog, et désigne à l'origine le journal de bord d'un pilote d'avion.
Dans un article des Echos, Peter Fleischer, conseiller confidentialité de Google pour l'Europe explique ce que contiennent ces logs: "ils sont composés des mots clefs recherchés par un internaute,de la date à laquelle la requête a eu lieu, ainsi que de l'adresse internet, du type de navigateur et du système d'exploitation utilisés"...
Jusqu'à maintenant, ces données étaient conservées sans limitation de temps par Google. Mais face aux nombresues et anciennes critiques formulées par les défenseurs de la vie privée en ligne, Google vient de réviser ses délais de conservation en les réduisant à un délai de 18 à 24 mois.
A raison de onze années d'existence, je vous laisse imaginer la quantité astronomique de données qu'il va falloir supprimer dans les serveurs de stockage de Google...

Autre info toute aussi intéressante sur Google et rapportée par le magazine Treehugger: si la page d'accueil de Google était noire au lieu de blanche, celà permettrait d'économiser à une échelle mondiale 750 megawatts/heure par année !
Petite explication: environ 25% des écrans utilisés dans le monde sont des bons vieux écrans à tube cathodique. Et donc particulièrement en Chine et Amérique Latine.
Ces écrans consomment 74 watts pour afficher une page blanche, contre 59 watts pour un page noire.
Voici la suite du raisonnement: "Take at look at Google, for instance, who gets about 200 million queries a day. Let's assume each query is displayed for about 10 seconds; that means Google is running for about 550,000 hours every day on some desktop. Assuming that users run Google in full screen mode, the shift to a black background will save a total of 15 (74-59) watts. Now take into account that about 25 percent of the monitors in the world are CRTs, and at 10 cents a kilowatt-hour, that's about $75,000/year, a goodly amount of energy and dollars for changing a few color codes". Fou non ?
Pub!



En vrac



Qu'est-ce qui a suscité un chiffre d'affaires de 23 milliards de dollars en 2006 aux USA ?
Le Self-storage! Autrement dit, la location d'un espace en dehors de chez soi, et qui fait office de cave bis ou annexe.
Traduit en m2, le stockage privatif des américains équivaut à 206.4 millions de métres carrés! On peut donc en déduire que les américains croulent littéralement sous des objets dont ils ne savent que faire -puisque "délocalisés" - mais qu'ils ne se sont pas pour autant résignés à jeter ou donner.
Un constat qui garantit de beaux jours à eBay et autres sites d'échange et de vente d'objets en tous sens. Vu dans InfluxInsights.
Il serait amusant de connaitre le Top Ten des objets ainsi conservés ailleurs que chez soi. Plus d'infos sur le site de la Self Storage Association.
Un contexte qui replace le bon vieux Reverend Billy au coeur de l'actualité!
Et pour ceux qui souhaitent pourtant aller faire du shopping, foutez dans votre iPod l'album du groupe The Shoppings ! Une approche musicale de la futilité consumériste, sociologiquement très juste.

14 mars 2007

Nouvelle campagne pour vieux média























Très bonne campagne realisée par Wieden+Kennedy pour le Guardian.
Le grand quotidien anglais de centre gauche a demandée à l'agence une campagne de marque.
Orchestrée autour de quatre déclinaisons graphiques qui illustrent les valeurs fortes du journal, les campagnes sont d'une grande force graphique.
Dans un contexte où les blogueurs seraient devenus les "nouveaux journalistes" et où le développement des médias numériques concurrence fortement l'économie des médias traditionnels, cette campagne a le mérite de poser les bonnes questions et de réaffirmer ce qui ne semble plus être évident. Allant ainsi bien au-delà du cas particulier du Guardian, avec des affirmations comme:
  • une opinion n'est pas un fait.
  • l'importance de privilégier la pluralité des sources pour se faire son propre avis plutôt que d'endosser celui du voisin.

  • l'importance de l'indépendance économique d'un média.

  • l'importance de relativiser et de pouvoir hiérarchiser les infos dans un environnement sur-médiatisé où tout et n'importe quoi semble avoir la même valeur.
Bref, une campagne visuellement très forte et qui réaffirme l'importance de ces "anciens" médias dans nos sociétés.

PS: jusqu'à décembre dernier, je rédigeais une revue de presse mensuelle, Viewlex, sur support papier. Je l'ai arrêtée pour la faire évoluer en ligne. Néanmoins, et en attendant d'avoir trouvé la bonne formule, vous pouvez aller faire un tour sur ma page Del icio us qui recense l'ensemble des sources et articles qui se semblent intéressants.
Pour ceux que ça intéresse, n'hésitez pas à m'envoyer un mail pour recevoir la version de décembre dernier de Viewlex.

13 mars 2007

Good Food for Good Business !



Je crois avoir enfin trouvé une piste sérieuse pour expliquer le succès de Google.
Et c'est la nourriture!
Je suis tombé sur une des pages Flickr de Brett Lider, qui travaille chez Google comme User Experience Designer.
Brett a donc créé une page Google Food photo Blog et c'est à proprement parler ahurissant.
148 vignettes d'assiettes toutes plus alléchantes les unes que les autres: des légumes sous toutes les formes, des couleurs, des saveurs variées...
On comprend mieux pourquoi Google reçoit pas moins de 100 000 cv par mois! Et d'ailleurs Google ne s'y est pas trompé et présente ses menus comme une des dix bonnes raisons d'aller bosser chez eux.
Pour avoir bossé pendant quelques années au Festival de Montreux, je sais combien, tant pour les musiciens que pour les techniciens, un bon plat est important.
Alors, patrons, chefs d'entreprises en tous genres, si vous voulez des salariés motivés et efficaces, nourissez les correctement!

12 mars 2007

Quel espace public pour la pub ?



De plus en plus d'initiatives, entre opposition frontale et détournemement, viennent relancer le débat sur la place de la publicité dans notre vie quotidienne.
En France, le mouvement a été plutôt caractérisé par l'opposition frontale. Il existe depuis plusieurs années des mouvemements, structurés ou non en associations, qui interpellent les citoyens, pouvoirs publics et professionnels de la communication sur la présence publicitaire dans les espaces publics et les médias.
On peut ainsi citer Casseurs de Pub, collectif composé entre autre de publicitaires "repentis" et d'universitaires. Un positionnement proche des canadiens d'Adbusters. On est dans une opposition qui se joue sur le terrain des idées, et qui s'exprime à travers la revue Casseurs de Pub.
D'autres, comme La Brigade Antipub, sont partisans des actions de terrain et de la réappropriation de l'espace public par les citoyens. Leur mode d'action s'incarne dans la dégradation ou le recouvrement d'affiches publicitaires. Résistance à l'agression publicitaire (RAP) est assez proche de ce positionnement, et travaille main dans la main avec Paysages de France.

Il est aussi intéressant de voir ce qui se passe à l'étranger, et de constater que si l'on retrouve le même type d'opposition, on note aussi des initiatives qui jouent davantage la stratégie du détournement et de la réappropriation de techniques propres à la communication, pour en détourner le sens.
On peut ainsi citer le travail de Anti Advertising Guerilla, à NY, qui cherchent à susciter la réflexion sur la place de la publicité dans l'espace public.
Autre exemple, celui de la Captive Motion Picture Audience of America, qui lutte contre l'intrusion croissante de publicités tv dans les salles de cinéma et les théâtres.
Aux traditionnelles pubs cinéma, se rajoutent désormais des pubs courtes, sur le modèle tv.
La CMPAA propose donc aux spectateurs de venir dans les salles munies d'un autocollant adhoc qui leur permet de quitter leur siège durant la pub, mais sans perdre sa place.
En Hollande, des graphistes proposent une représentation filmée de la ville qui met en valeur l'omniprésence du graphisme publicitaire.

Un projet qui rappelle l'initiative de deux jeunes artistes autrichiens qui avaient masqué tous les signes publicitaires d'une rue de Vienne pour mieux les faire ressortir.
Toutes ces initiatives soulignent à mon avis la nécessaire évolution des stratégies de communication vers une approche qui favorise le contenu, la valeur ajoutée et la capacité à "viser juste" au lieu d'une présence massive, anonyme, sur un mode interruptif, qui sera de moins en moins supportée par des citoyens sur-sollicités.

09 mars 2007

Silly minds



Le landerneau des créatifs pubarisiens se délecte depuis une dizaine de jours sur le fait de savoir si la dernière campagne de publicité SFR réalisée par l’agence Leg est un vulgaire plagiat du générique d’un non moins obscur film de skate board.
Alors voyons les objets du litige : le film SFR puis le fameux film de skate.







Les pourfendeurs se scandalisent du fait que la musique est identique, Mr Blue Sky d’Electric Light Orchestra, et que l graphisme est similaire, ce qu'on ne peut nier.
Un graphisme qui est une copie de l’univers graphique des Monthy, lui-même fortement inspiré des travaux de Peter Cook, Alan Bennett, Jonathan Miller, Dudley Moore et d’autres. Eux-mêmes sans doute inspirés par d’autres encore…
Bref, certains reprochent aux créatifs de Leg d’avoir de la culture, ce qui semble effectivement être une denrée rare au vu de la production publicitaire française.
Le film SFR est effectivement un hymne à l’univers graphique des Monty Pythons. Et alors ?
On peut aussi rappeler que SFR avait été condamné, ainsi que son agence de l’époque, pour une pub qui avait contrefait « Le 5eme élément » de Besson. Et alors encore ?
Sur un plan stratégique, cette campagne est nettement plus en affinité avec les attentes émotionnelles des consommateurs que ne le sont de nombreuses autres campagnes de téléphonie mobile. Alors moi je dis, bravo Leg!
Tout ce débat repose à mon avis sur un malentendu durable : le créatif serait un artiste.
Eh bien non, le créatif n’est pas un artiste ! C’est un créatif, et la créativité comme l’explique le sociologue Ronald S. Burt, professeur à l’Université de Chicago, c'est autre chose: « creativity is an import-export game. Its’ not a creation game ».
Autrement dit, le créatif n’a pas le monopole de la créativité (sans parler de l’artistique…) mais a la capacité (qui se travaille, ce n’est pas inné) à relier une inspiration - quelle qu’elle soit - à une problématique de communication, et si possible de façon créative (un terme à définitions multiples).
Alors pour revenir à ce débat, à mon humble avis vide de sens, il est avant tout révélateur de cette spécificité du milieu créatif et publicitaire français. Le créatif ne peut qu’avoir des idées qui sortent de sa petite tête, c’est bien connu, puisqu’il est un peu artiste. Et un artiste, c’est bien connu, ça ne plagie pas. Le vilain mot, plagiat, qui tout de suite fait entrer dans la cour des grands, des artistes, des vrais…
S’il y a bien un art dans la création publicitaire, c’est bien celui de savoir relier et mettre en perspective des éléments qui auraient pu sembler incongrus au quidam moyen.
Et ce site de Toyota, plagiat ou pas ?
Allez, un original pour conclure, à vertu thérapeutique…
visuel en provenance de W+K et illustrant leur positionnement agence...


08 mars 2007

Un mobile pour Johannes Itten...



Le Japon reste un laboratoire de tendances commerciales à venir.
Le site Admirable Design relate ce mois-ci une histoire riche d’enseignements, qu’on pourrait synthétiser ainsi : la mise en place de stratégies commerciales visant à transférer les qualités liées à des produits et marques professionnelles vers des produits destinés au grand public, dans le double but de revaloriser l’image de la marque et de créer de nouvelles sources de revenus.
La marque en question est Pantone, leader mondial de la standardisation des couleurs. Une sorte de maître étalon de la couleur, qui fait autorité dans les milieux professionnels (graphisme, édition, design) tout en étant moins connu du grand public.
Pantone est confronté, comme d’autres, à la remise en question de son business premier – la vente de codes couleurs – par la numérisation de la quasi-totalité des processus de création : « L’information étant uniquement numérique et les références Pantone incluses dans les programmes graphiques, les designers n’achetaient plus les célèbres références couleurs - vendues à prix d’or il est vrai - en feuillets et catalogues ».
Bref, il était urgent pour Pantone de diversifier ses activités.
En développant une politique de partenariats commerciaux avec des constructeurs d’objets design. Ceux-ci fournissent les produits et Pantone apporte son nom, son image et ses fameuses couleurs.
On trouve ainsi du mobilier, des accessoires et bientôt du linge de maison, mais aussi des produits technologiques. Le tout étant vendu sous une enseigne Pantone Universe.
Pantone s’est associé à Sharp pour proposer une vingtaine de teintes différentes pour habiller le mobile 812SH.
La couleur étant un bon mode de différenciation, tout le monde est gagnant. Sharp qui dispose de teintes spécifiques et non copiables. Pantone qui ravive la notoriété de sa marque et l’étend à l’univers de la grande consommation.
Une stratégie, qui comme le souligne avec raison Admirable Design, peut se développer avec bonheur : maquillage, lunettes, vêtements, électroménager…
Et en prime, une bonne pub de Lexus, qui est une sorte de réponse aux pubs WV mettant en scène des accidents pour illustrer la sécurité de ses véhicules. Lexus va un cran plus loin et propose des voitures qui permettent d’éviter les accidents…

07 mars 2007

Red de honte ?



C'était une initiative, comment dire, qui semblait être une vraie bonne idée: proposer à des marques (Motorola, Amex, Converse...) de pouvoir griffer certains de leurs produits du logo RED en échange du reversement d'une partie du chiffre d'affaire réalisé sur ces produits à l'Unitaid.
Une idée follement dans l'air du temps. Dans un monde où la consommation à bon compte des "valeurs" de marques a remplacée l'engagement citoyen et fait office de cache-misère pour des individus en mal d'implication. Et si porter une marque dite "commerce équitable" permet à son propriétaire de jouir de cette image de responsabilité sociale, pourquoi ne pas accentuer le phénomène?

Mais un article paru dans Adage vient semer le trouble: et si Red était une fausse bonne-idée ?
Avec pour argument principal, les chiffres: l'opération en un an d'existence, aurair rapporté entre 18 et 25 millions de dollars à l'Unitaid. Une somme qui tout en étant conséquente, est quand même à relativiser au vu des sommes prévues pour les actions de 2006 et 2007, 50 et 300 millions d'euros.
Mais surtout une somme qui apparait faible au regard des sommes engagées pour promouvoir l'opération, en gros les sous mis dans le marketing: 100 millions de dollars!
Bref, Adage explique qu'un ration de 25 millions de gains pour 100 millions de com, ce n'est pas un super ROI (return on investment) comme disent les pros de la com.
Pour sa défense, l'association fait valoir que les fonds récoltés sont cinq fois supérieurs à ceux donnés versés par le secteur privé au Fonds en quatre ans. Les pingres !
Et explique aussi qu'il ne s'agit pas d'une opération de charité, et encore moins d'une ONG.

Ce qui resurgit à travers ce cas, c'est le bon vieux problème de la médiatisation des opérations humanitaires et de l'affectation des ressources. Un problème qui s'est posé avec plus ou moins de bonne foi à de nombreuses ONG.

Pour ma part, je ne serais pas aussi sévère qu'Adage.
Ce tpe d'opération se semble un bon exemple de qu'il est possible de faire pour des grandes causes, en associant marques et consommateurs, tout en en fixant bien les limites: il s'agit de business avant tout. Mais de business peut être un peu plus éthique que d'autres.
Bien sûr que Bono, à travers une opération de ce type, se fait aussi sa pub. Mais en a-t'il besoin ? Sans doute pas.
Les marques qui s'investissent dans le jeu, ont donc mis des sommes importantes en communication pour faire connaître leurs produits estampillés Red. Cet argent aurait-il été directement à l'Unitaid, sans l'opération Red ? On peut en douter.

06 mars 2007

Bagnole Attitude



L'auto, c'est plus ce que c'était, pourrait-on dire.
La voiture, icone statutaire ? N'a plus vraiment le vent en poupe, ou alors sur des items liés aux préocuppations environnementales...
La voiture à vivre ? Parlez en à tous ceux - et c'est l'écrasante majorité des conducteurs, qui prennent non pas leur véhicule par plaisir de faire vrombir le moteur, mais par contrainte professionnelle et se retrouvent dans le charme des embouteillages d'Ile de France...
La voiture, incarnation de la mobilité ? Les nouvelles technologies se sont ruées sur le territoire de la mobilité-ubiquité...
Alors que reste t-il à cette malheureuse voiture pour nous faire rêver ?
Dans un marché atone - baisse des ventes de voitures neuves de 3.3% en 2006, les construceurs autos commençent à comprendre, et donc à intégrer dans leurs stratégies de communication, deux grandes tendances: flatter la responsabilité environnementale de consommateurs toujours plus épris de "développement durable"; mais aussi flatter des individus qui n'apparaissaient jusque là de façon très stéréotypée dans la pub: les seniors et les femmes.
Eh oui, les seniors. Ils achètent plus de la moitié des véhicules neufs vendus chaque année, et surtout en ont marre de ne jamais se retrouver dans les communications autos. Et comme la population niçoise de 2007 est un fidèle instantané de la France de 2027 - un pays de vieux - il faut les soigner ces seniors !
Alors Citroen s'y met. Sa pub pour la C5 met en scène un Sean Connery, qui rajeunit au volant, sans doute par la grâce des sensations... Qu'en pensent les seniors lecteurs de ce blog ?
Le cas des femmes est sans doute plus intéressant.
La présence féminine dans la pub auto s'est longtemps réduite à osciller entre trophée de chasse pour mâle conducteur et incarnation de la femme parfaite.
Si une voiture est destinée aux femmes, c'est avant tout pour transvaser tout le contenu du chariot de supermarché dans un coffre extra-large spécial famille nombreuse, ou encore pour faire tenir les affreux bambins à l'arrière quand maman est de corvée le mercredi après-midi pour les activités extrascolaires des chérubins...
Mais les choses changent, du moins dans l'univers de la communication.
Pour preuve, la dernière campagne pour la Mercedes A, qui met en scène une rédactrice de mode qui lance la mode des pieds nus, après avoir vu de chez elle une conductrice de Class A, aux pieds nus...



Enfin, Mercedes a aussi fait ça...

05 mars 2007

Buvez...Pissez...Eliminez



Alors que l'Olympique Lyonnais est côté en Bourse, et pendant que Michel Platini affirme que "la loi du sport fera taire celle de l'argent", un autre Olympique, de Marseille celui-là, se lance dans une active politique de diversification, suivant en celà un modèle anglo-saxon bien éprouvé.
La boutique en ligne de l'OM affiche déjà pas moins de 500 références, répartis en une dizaine d'univers qui n'ont rien à envier aux linéaires d'un supermarché.
Au rayon Maison/Déco, on pourra ainsi sauter sur la parure complète de lit estampillée OM, mais aussi pour les plus sportifs les chaussons OM ou encore l'Eau de toilette du même nom.
Et pour ceux qui ont du mal à comprendre cet engouement, laissez vous tenter par le Dictionnaire OM, pour savoir ce que parler Barthez veut dire !
Bref, un bon business qui assure à l'OM 4 millions annuels de royalties.
Mais aujourd'hui, il s'agit de s'implanter dans les produits de grande consommation. Alors l'OM s'est associé avec des entreprises de la région pour concevoir et commercialiser des produits de grande conso.
Au menu, et selon un article de LSA du 22 février, une Eau de source, dénommée Source Olympe, idéale pour noyer le pastis. Le chef du rayon boissons de l'hyper Leclerc à Istres nous fait le coup du testimonial expert et assure dans l'article: "j'ai trouvé cette eau très bonne". Meilleure que la Cristaline ?
Des jus de fruits vont être également commercialisés en magasins de proximité et GMS.
Enfin, et sans doute le plus important pour tout supporter qui se respecte, la bière OM en canette de 50 cl, un "conditionnement moderne" selon le dirigeant de la brasserie corse Pietra, qui est associée à la production. Quel est l'avis de Jack Kachkar sur la bière OM ?
Santé Michel...

ps: buvez...pissez était la signature initialement proposée pour Volvic